Type de texte | source |
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Titre | Traité de la peinture |
Auteurs | Catherinot, Nicolas |
Date de rédaction | |
Date de publication originale | 1687 |
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Date d'édition moderne ou de réédition | |
Editeur moderne | |
Date de reprint | Reprint Genève, Minkoff, 1973. |
, p. 7
[[4:voir aussi Apelle irreprésentable]] Apelle peignit si heureusement une cavale, que les chevaux en estoient en chaleur. Le même peignit les esprits, les passions, les tonnerres et les foudres. Le même peignit deux hommes, l’un depuis la teste jusqu’au nombril et l’autre depuis le nombril jusqu’aux pieds, et personne ne put achever ces deux figures. Voyez de semblables exemples chez Pline.
Dans :Apelle, le Cheval(Lien)
, p. 5
Les Grecs defendoient aux serfs d’estre peintres. Alexandre fit un edit portant defence à tous peintres et fondeurs, de faire sa figure, à la reserve d’Apelle et de Lysippe.
Dans :Apelle et Alexandre(Lien)
, p. 6
Quant à l’O de Giotto, voyez M. Felibien en ses entretiens des peintres. On peut comparer cet O à la ligne d’Apelles.
Dans :Apelle et Protogène : le concours de la ligne(Lien)
, p. 4
[[8:voir aussi Apelles faciebat]] La peinture est quelque chose d’infini. Quand on sçait tout, on ne sçait point encore assez. Protogene ne pouvoit lever la main de dessus ses tableaux, et il ne se contentoit jamais. Les peintres n’inscrivoient point fecit, mais faciebat. Léonard de Vinci dans la Cène qu’il a peinte à Milan, est demeuré court au visage de notre Seigneur. Il ne la pas achevé, ne pouvait l’achever assez dignement. Il a esté quelquefois avantageux de ne point finir, personne n’osant le faire, apres la main du maître. Pline en raporte des exemples.
Dans :Apelle et la nimia diligentia(Lien)
, p. 7
[[4:suit Apelle cheval]] Le méme [[5: Apelle]] peignit deux hommes, l’un depuis la teste iusqu’au nombril et l’autre depuis le nombril iusqu’aux pieds, et personne ne peut achever ces deux figures. Voyez de semblables exemples chez Pline.
Dans :Apelle, Vénus inachevée(Lien)
, p. 21
Fables des peintres, comme celle de Zeuxis et de Parrhase, celle d’Apelle et de Protogene. Mais enfin elles sont bien insensées. Quant à la derniere c’est une verité, si on veut en croire Pline. On peut encore adjoûter l’ecume du chien que Protogène ne pouvoit peindre, et celle du cheval que Néalcès ne pouvoit peindre pareillement. Et il ne se faut point étonner de ceci, car toutes les histoires anciennes regorgent de fables, et pour les depister il ne faut que supprimer ce qui est de surprenant.
Dans :Fortune de Pline(Lien)
, p. 2
Les bergers ont esté non seulement les premiers rois, les premiers astronomes, mais aussi les premiers peintres. Car dans leur loisir ils desseignoient avec leur houlette les ombres de leurs brebis. D’autres attribuent l’invention de cêt art aux Égyptiens, et la perfection aux Grecs. Alexandre a le premier honoré la peinture. Dans la suite on a employé les planches de bois pour les peindre, mais d’une seule couleur, blanche, noire, ou autre.
Dans :Les origines de la peinture(Lien)
, p. 2
On peignit premierement les animaux, et de là les Grecs ont appelé les peintres zographes, mais ces premieres peintures estoient si grossières qu’il falloit mettre le nom de chaque chose sus, ou sous chaque figure. C’est un bœuf, c’est un cheval, c’est un asne, etc. Ils n’étaient pas peintres, mais coloristes, mais barboüilleurs, mais charbonistes.
Dans :Peintres archaïques : « ceci est un bœuf »(Lien)
, p. 2
[[6: Proverbes et dits remarquables]] Il faut un Apelle pour un Alexandre, un Le Brun pour un Louys le Grand, un Titien pour Charles Quint.
Dans :Apelle et Alexandre(Lien)
, p. 21
[[8: voir aussi Fortune de Pline, Zeuxis et Parrhasios, Protogène Ialysos]] Fables des peintres, comme celle de Zeuxis et de Parrhase, celle d’Apelle et de Protogene. Mais enfin elles sont bien insensées. Quant à la derniere c’est une verité, si on veut en croire Pline. On peut encore adjoûter l’ecume du chien que Protogène ne pouvoit peindre, et celle du cheval que Néalcès ne pouvoit peindre pareillement. Et il ne se faut point étonner de ceci, car toutes les histoires anciennes regorgent de fables, et pour les depister il ne faut que supprimer ce qui est de surprenant.
Dans :Apelle et Protogène : le concours de la ligne(Lien)
, p. 21
[[8: voir aussi Fortune de Pline, Apelle et Protogène, Protogène Ialysos]] Fables des peintres, comme celle de Zeuxis et de Parrhase, celle d’Apelle et de Protogene. Mais enfin elles sont bien insensées. Quant à la derniere c’est une verité, si on veut en croire Pline. On peut encore adjoûter l’ecume du chien que Protogène ne pouvoit peindre, et celle du cheval que Néalcès ne pouvoit peindre pareillement. Et il ne se faut point étonner de ceci, car toutes les histoires anciennes regorgent de fables, et pour les depister il ne faut que supprimer ce qui est de surprenant.
Dans :Zeuxis et Parrhasios : les raisins et le rideau(Lien)
, p. 21
[[7: voir aussi Zeuxis et Parrhasios, Apelle et Protogène, Fortune de Pline]] Fables des peintres, comme celle de Zeuxis et de Parrhase, celle d’Apelle et de Protogene. Mais enfin elles sont bien insensées. Quant à la derniere c’est une verité, si on veut en croire Pline. On peut encore adjoûter l’ecume du chien que Protogène ne pouvoit peindre, et celle du cheval que Néalcès ne pouvoit peindre pareillement. Et il ne se faut point étonner de ceci, car toutes les histoires anciennes regorgent de fables, et pour les depister il ne faut que supprimer ce qui est de surprenant.
Dans :Protogène, L’Ialysos (la bave du chien faite par hasard)(Lien)